10 août 2020

La Loire en kayak - Projet photo et vidéo

 Préparation 3 - Projet photo et vidéo

Comme indiqué précédemment la partie photo vidéo tiendra une place importante dans mon voyage, surtout avec mon beau drone.

Photos et vidéos pour le blog à mon retour, et j'espère parvenir à monter un film sympa et pas ennuyeux afin ne pas rappeler à quelques uns les soirées diapos du passé.

Je dispose pour cela du drone Parrot Anafi, pouvant servir de caméra fixe, et de mon smartphone Huawei P20Pro, ce n'est pas le dernier modèle (P40) mais le meilleur en photo il y a 3 ans.

Les deux permettent de réaliser aussi bien des photos que des vidéos de qualité.



Si les prises de vues avec le smartphone depuis le kayak ne posent pas de difficultés, il n'en est pas de même pour les images captées depuis le drone ou depuis la rive.

Le kayak étant en mouvement, ne serait-ce qu'avec le courant, le décollage et surtout l'atterrissage posent problèmes. On peut faire un décollage lancé, drone allumé le lancer en l'air en le tenant par en dessous, c'est prévu sur l'Anafi, mais un peu risqué.

S'il est aisé de se poser sur un carré de 50 x 50 cm fixe, il n'en est pas de même si la surface est en mouvement, il faudrait maintenir le drone à la même vitesse que le kayak avec le courant et surtout lors de la procédure finale qui est automatique durant quelques secondes, la déclencher alors que le drone est au dessus de l'eau un peu en avant pour qu'il termine sa descente sur le kayak. En toute lucidité il y a 9 chances sur 10 pour qu'il finisse à l'eau ou dans ma figure, ce qui occasionnera des dégâts aux deux !



En conséquence pour chaque prise de vue je devrais débarquer sur une île ou un banc de sable, déposer le drone ou aller le placer sur un pied comme je le ferai avec le smartphone, repartir avec le kayak le long de l'île, lancer l'enregistrement, poser le drone s'il est en vol, arrêter et débarquer à l'autre bout de l'île, retourner chercher le drone... conclusion ½ heure pour un plan de 10 secondes.

Vous voyez mes journées seront bien occupées et pas seulement à pagayer.

Qui dit drone, smartphone, dit batteries à recharger. L'idéal est un chargeur solaire, les premiers trouvés sur internet et aptes à recharger tout çà étaient trop onéreux (le prix du kayak), je me suis donc rabattu sur un modèle moins performant en envisageant des arrêts au camping tous les trois jours pour recharger les batteries du drone très gourmandes.


Mais à réception de mon chargeur j'ai eu une heureuse surprise en l'essayant, dans la journée il parvient à charger au moins une batterie de drone, la télécommande, le smartphone.




Bref, me voilà autonome en énergie, plus besoin d'arrêt en camping indispensable tous les trois jours, du coup j'envisage l'autonomie totale pour ne pas avoir à m'approvisionner en cours de trajet, ce qui est toujours source d'ennuis en solo.

A suivre.




6 août 2020

La Loire en kayak - Le parcours

Présentation du parcours :


La Loire est un formidable terrain de découverte et d'évasion pour vivre une véritable aventure sans partir au bout du monde. Avec la Loire, comme avec de nombreux sites français, l'aventure est à notre porte et en cette période si particulière de pandémie c'est une chance que nous avons de vivre dans ce pays qui reste la première destination du tourisme mondial et présente une telle diversité sur une superficie relativement modeste.


A part les cancres qui n'ont pas appris leurs leçons de géographie en CM1, vous savez tous que la Loire prend sa source au mont Gerbier-de-Jonc situé dans le département de l'Ardèche, çà tout le monde ne le savait pas.

D'après les ouvrages de référence sa longueur varie de 1006 à 1020 km selon l'endroit où on considère l'entrée en Atlantique, de nos jours le Pont de Saint-Nazaire marque ce passage.


La partie amont, de la source jusqu'au Puy-en-Velay, est une rivière d'eau vive avec les dangers que cela représente, ce domaine est réservé au canyoning. A partir du Puy-en-Velay la Loire devient navigable en canoë ou kayak, même si les obstacles sont encore présents jusqu'à Roanne, c'est la Loire des gorges et des barrages. Ensuite, jusqu'à Nevers on rencontre une Loire qui s'assagit, celle des méandres et des canaux.


C'est à partir de là que je débute cette aventure qui me fera parcourir la moitié du cours de la Loire.

Mesuré sur le site Géoportail, le parcours fait 485 km au plus court, mais il sera vraisemblablement plus long et dépassera les 500 km car à cette période d'étiage le fleuve se fraye parfois un passage sinueux entre les bancs de sable, c'est la Loire des îles et des chalands jusqu'à Orléans.

A partir d'Orléans on parvient à la partie la plus connue de la Loire, celle des rois et des châteaux, Blois, Chaumont, Amboise, Luynes, Langeais, Montsoreau, Saumur, et d'autres un peu plus éloignés du fleuve.

Enfin la Loire des terres et de la mer me mènera jusqu'à Nantes, point final de cette descente.

Au delà de Nantes, c'est la Loire du domaine maritime jusqu'à St-Nazaire, ce qui représenterait 2 journées supplémentaires avec les problèmes de marées (déjà présents entre Ancenis et Nantes) et la présence de cargos et autres gros navires qui remontent l'estuaire, d'autre part c'est une partie du fleuve que je connais pour y être venu avec la gabare de Gironde quand nous participions à des rassemblements de vieux gréements.


En fait, je ne pars pas exactement de Nevers, mais du Bec d'Allier situé 3 à 4 km en aval, à la confluence de la Loire et de l'Allier, de même que je m'arrêterai un peu en amont de Nantes à 3 ou 4 km également pour des questions de facilité.


Pour m'aider dans la préparation de ce voyage, j'ai un guide de randonnée nautique, «La Loire vue du fleuve» qui est une véritable bible et contient toutes les infos utiles avec un découpage par secteurs.



Autre outil qui sera très utile chaque jour, le site Google Earth avec ces images satellite sur lesquelles je peux me positionner à tout moment par géo-localisation avec une précision absolue, ce qui me permet de voir, en particulier le soir pour le bivouac, si je suis sur la rive ou sur une île, loin d'une route, etc... image que je pourrai mettre sur Facebook, vous saurez où je suis, de quoi rassurer ceux qui pourraient s'inquiéter.


Voilà pour le parcours, je vous parlerai ensuite de la partie photo vidéo qui sera un élément important tout au long de l'aventure.









1 août 2020

La Loire en kayak de Nevers à Nantes


Approximativement à un mois du départ il est temps de présenter ma prochaine aventure. J'y pense depuis plus d'un an et ai reporté de l'automne dernier au printemps pour cause de travaux, puis de mai dernier à septembre pour cause de confinement.
Mon projet consiste à descendre la Loire entre Nevers et Nantes, un parcours d'environ 500 km sur la partie la plus accessible et moins technique de la Loire, durant 3 à 4 semaines.

Initialement prévu avec le canoë pliable présenté dans les articles précédents, ce périple sera finalement réalisé en kayak gonflable.
Depuis la levée des restrictions des activités nautiques, j'ai eu l'occasion de faire plusieurs sorties en canoë sur les étangs proches de chez moi. Sans réellement poser de problèmes sur ces plans d'eau très calmes, je ne me sens pas à l'aise et en sécurité pour envisager la descente de la Loire, même si ce défaut de stabilité ressenti est sans doute infondé.

En conséquence, il y a deux semaines j'ai pris la décision de revendre ce canoë et de le remplacer par un kayak gonflable. Quand ce projet a germé dans mon esprit j'ai hésité entre les deux et la crainte d'une crevaison du gonflable m'a poussé à opter pour le canoë pliable, c'était une erreur. Aujourd'hui je me rends compte que les kayaks gonflables sont de construction très sérieuse et bien loin des simples engins de plage. Après avoir testé celui de Sébastien et vu des vidéos de ceux qui ont fait ce voyage, je n'ai plus de doute sur cette embarcation.

J'ai donc commandé un kayak gonflable que je dois recevoir dans quelques jours, et vais mettre en vente le canoë, qu'il parte maintenant, à l'automne ou au printemps, peu importe, plié il ne craint rien.


Voici donc mon kayak gonflable : Rockside – Vulcain 2 places.
Longueur : 335 cm
Largeur : 96 cm
Poids : 12,8 kg
Charge maxi : 200 kg

3 compartiments indépendants en PVC, gonflés à l'intérieur de toiles en nylon.

Toile enduite renforcée sous le kayak, robuste et étanche, se prolongeant au delà de la ligne de flottaison.
2 sièges réglables avec dossiers hauts (ou un seul en place).

2 pagaies doubles
1 gonfleur
1 chariot de transport pour les portages.






Voilà concernant l'embarcation.
Suite de ma préparation dans les très prochains articles.

A bientôt.




15 mai 2020

Une rando de déconfinement pour mon anniversaire



Confiné depuis 2 mois, comme tout le monde, à cause d'un petit virus venu de Chine ou d'ailleurs, j'avais hâte de pouvoir enfin me retrouver dans un espace plus vaste que celui autorisé.
Se balader dans un rayon d'un kilomètre autour de chez moi, çà revient à dire traîner dans les rues désertes et au mieux descendre au bord de la rivière sans toutefois pouvoir la longer, ni les rives du canal interdites elles aussi par un décret qui me semble d'une stupidité rare, puisque cet endroit n'est que peu fréquenté même à la belle saison, bref depuis une semaine je n'ai même plus envie de sortir.
Heureusement je vois pointer la date du 11 mai, le déconfinement, et me promets de faire une belle rando le 12, jour de mon anniversaire.

Malheureusement le moment de ressortir le canoë n'est pas venu, plages, lacs, centres nautiques, sont toujours prohibés, je pars donc en repérage à la découverte d'un lac situé près de chez moi à une soixantaine de kilomètres, le lac de Sidiailles.

Celui ci n'existe que depuis 1977, sans doute la raison pour laquelle je ne l'ai pas connu étant plus jeune. En effet c'est en 1974 que fut décidée la construction d'un barrage sur le cours de l'Arnon, qui eut pour conséquence de noyer les gorges de cette rivière pour créer une vaste réserve d'eau.














Nous arrivons sur la base nautique aménagée qui offre de multiples activités durant son ouverture en belle saison, plage, location de kayak, un parcours accrobranche et une série de tyroliennes traversant au dessus du lac.

La première partie du sentier longe le lac sur 3 km environ, elle est notée "parcours familial" sur le panneau affiché, la seconde partie vient à la suite en faisant le tour du plan d'eau avec un total de 13 km et est notée "parcours sportif".

En fait le sentier est une succession de montées et descentes le long d'un terrain boisé en forte pente, on passe ainsi régulièrement du bord de l'eau jusque parfois un promontoire dominant le lac et offrant un beau panorama. L'altitude la plus basse du sentier se situe au barrage à 253 m et les points les plus élevés sont à 300 m. Etant rarement sur du plat, mais pratiquement en permanence dans une pente ascendante ou descendante, je me suis senti un peu comme à la montagne sur un parcours en forêt, d'autant que quelques clarines, aux cous des vaches, retentissaient au loin.


La végétation est luxuriante, je pense d'ailleurs que dans un mois ce sera encore plus fleuri et une nouvelle rando est à prévoir par une journée ensoleillée, car aujourd'hui la météo fut capricieuse avec un peu de soleil en fin de matinée, suivi d'une couverture nuageuse ensuite.

J'ai hâte de pouvoir y retourner avec mon canoë pour découvrir le site au niveau de l'eau, en particulier dans la partie qui remonte tranquillement le cours de l'Arnon, très encaissé avec quelques méandres qui contournent les ruines d'un château moyenâgeux.

A l'arrivée, je peux confirmer que le qualificatif sportif n'est pas exagéré, même s'il est vrai que deux mois de confinement n'arrange rien.

Je vous laisse découvrir tout çà en photos. (Cliquer sur les photos pour agrandir)

























La Loire en kayak - Projet photo et vidéo

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